STEVE SUARD

Un leader, une vision, des résultats.

Mon chemin vers le vrai luxe discret

Pendant longtemps, j’ai cru que le luxe, c’était ce qu’on voyait sur les influenceurs : des logos bien visibles, des sacs qu’on reconnaît à dix mètres, et des vêtements qui crient « regarde-moi ». Mais plus j’ai observé les vrais riches – Mark Zuckerberg en t-shirt gris, Elon Musk en chemise sobre, ou Jeff Bezos en veste sans marque – plus j’ai compris une chose essentielle : le vrai luxe n’a pas besoin d’être montré.

Ce qu’on appelle aujourd’hui le Quiet Luxury – le luxe discret – c’est exactement ça : la sobriété, la qualité, le raffinement qui ne se vante pas. Les milliardaires n’ont pas besoin d’un monogramme Vuitton ou d’un crocodile Lacoste sur la poitrine pour se sentir légitimes. Ces logos sont souvent l’uniforme des « faux » millionnaires, ceux qui cherchent avant tout à prouver leur statut à travers des signes visibles, quitte à acheter du fake ou à s’endetter.

Moi aussi, j’ai connu cette étape. Oui, il m’arrive encore de porter un polo Lacoste ou une paire d’Adidas. Pas pour impressionner, mais parce que c’est confortable. Pourtant, à chaque fois, j’ai cette impression d’être déguisé en quelqu’un que je ne suis pas – comme un rappeur du 18e arrondissement (sans aucun jugement, simplement un style qui n’est pas le mien). La vérité, c’est qu’au quotidien je préfère la simplicité : un polo sans logo de chez Decathlon, une chemise sobre de chez Jules, ou encore un pantalon discret de Old Navy.

Les objets qui racontent ma vie

J’ai compris que mes objets du quotidien parlent plus de moi que n’importe quel logo.

  • Mes vêtements : simples, confortables, sans branding tapageur.
  • Mes chaussures : j’ai des Lacoste et des Adidas, mais aussi des paires plus discrètes comme des Hush Puppies, Geox ou Bocage.
  • Mes stylos : mon Montblanc reste à la maison – c’est presque un objet de collection. Ce que j’aime vraiment, ce sont mes stylos en bois précieux fabriqués artisanalement, pièces uniques qui ont une âme.
  • Mes sacs : un cuir sobre des Galeries Lafayette, un sac en bandoulière Coach, mon porte-monnaie Vuitton (mon petit paradoxe), et même un sac Lacoste plus « street ».
  • Mes montres : là, c’est ma vraie passion. J’en collectionne depuis des années. Rolex, Breitling, Jaeger-LeCoultre, Tissot, Seiko, Casio, Swatch, Michel Herbelin… Pour beaucoup de gens, ce sont juste des montres. Pour les connaisseurs, c’est une histoire, un art, une émotion au poignet.

Les matières qui m’inspirent

Je me rends compte que je suis profondément attaché aux matières nobles et naturelles. Le bois, le cuir, l’acier, l’or, la laque noire… Ce sont des textures intemporelles qui vieillissent bien, comme si elles portaient le poids des années avec élégance.

Le parfum comme signature

Mon parfum, c’est un peu ma carte de visite invisible. J’aime Bleu de Chanel, Rouge Privé de Guerlain, Kenzo Homme, et Acqua di Giò d’Armani. Mais je fuis les fragrances trop populaires comme One Million ou Dior Sauvage. Ces parfums sentent peut-être bon, mais je les associe à une jeunesse qui cherche encore son identité. Aujourd’hui, je cherche autre chose : un sillage qui ne crie pas, mais qui intrigue.

Les leçons que j’ai tirées

Avec l’expérience, j’ai appris à choisir autrement.

  • Pour les vêtements, pas de changements, je vais vers Jules, où la sobriété est reine.
  • Pour les chaussures, je rêve des Herring Shoes Amalfi sans logo.
  • Pour les stylos, je reste fidèle à l’artisanat : rien ne vaut un stylo en bois fait à la main, comme celui que j’ai trouvé à Tahiti.
  • Pour les parfums, je lorgne sur Tom Ford Oud Wood ou Creed Aventus.
  • Pour la maroquinerie, peu importe le nom sur l’étiquette, du moment que c’est du cuir italien.
  • Et pour les montres, mon prochain objectif est clair : la Cartier Santos ou Omega Speedmaster Moonwatch, un bijou d’élégance intemporelle.