STEVE SUARD

Un leader, une vision, des résultats.

Ma cause : Centre de Santé et de Réhabilitation Endocrinienne en Polynésie

Toutes les causes sont bonnes à défendre : la protection des animaux, la sauvegarde des récifs, l’aide aux sans-abris, la lutte contre le cancer, la réhabilitation et la désintoxication des personnes dépendantes à l’ICE… Chaque cause a son importance et mérite notre attention.

Mais si j’étais riche, la cause qui me toucherait le plus serait celle de la santé endocrinienne et métabolique en Polynésie. Ici, une grande partie de la population est frappée par des maladies chroniques telles que le diabète, le cholestérol, l’obésité ou encore les troubles de la thyroïde. Ces maladies, liées à la fois à la génétique, à une alimentation déséquilibrée et à un mode de vie trop sédentaire, diminuent la qualité et l’espérance de vie et entraînent des dépenses considérables en soins et en médicaments.

La vision :

Créer un Centre de Santé et de Réhabilitation Endocrinienne, un lieu unique où l’on soigne, mais surtout où l’on apprend à mieux vivre et à préserver sa santé sur le long terme.

Le fonctionnement du centre :

Prise en charge en internat : accueil de patients dans une clinique moderne, propre et confortable.

Suivi médical complet : médecins spécialisés en diabète et endocrinologie, nutritionnistes…, psychologues et coachs sportifs.

Accompagnement éducatif et pratique :

Une cuisine pédagogique animée par un chef-nutritionniste pour apprendre à cuisiner sainement.

Des ateliers agricoles pour cultiver ses propres légumes et tendre vers l’autosuffisance alimentaire.

Remise en mouvement : grands espaces extérieurs avec parcours de santé et structures sportives adaptées.

Les bénéfices attendus :

Améliorer et stabiliser la santé des patients,

Réduire la dépendance aux médicaments et les hospitalisations,

Éduquer à une meilleure hygiène de vie et transmettre des savoir-faire.

Redonner espoir et prolonger l’espérance de vie des Polynésiens.

Le financement :

Ce projet pourrait être rendu possible grâce à :

une taxe sur le sucre, le sel et les produits ultra-transformés, l’aide publique et les subventions du pays, la solidarité collective via des dons et du mécénat.

Ce centre serait plus qu’un lieu de soins : un espace de guérison, d’éducation et de transformation, où chaque patient repartirait en meilleure santé mais aussi avec les outils nécessaires pour préserver son équilibre de vie.

Des chiffres :

En Polynésie française, le diabète et l’obésité représentent aujourd’hui des enjeux majeurs de santé publique. On estime qu’environ 22 % des adultes âgés de 20 à 79 ans sont atteints de diabète, soit près de 51 000 personnes. Chaque année, environ 3 000 nouveaux cas sont diagnostiqués, mais près d’un tiers des personnes atteintes ignorent qu’elles sont malades. Le diabète gestationnel touche quant à lui environ 12 % des femmes enceintes suivies au Centre Hospitalier de la Polynésie française.

L’obésité est très répandue : environ 78 % de la population adulte est en surpoids, dont 52 % en situation d’obésité. Chez les enfants de 7 à 9 ans, près de 36 % présentent un excès pondéral, dont 16 % sont déjà obèses. Cette prévalence élevée d’obésité et de surpoids dès le plus jeune âge augmente fortement le risque de maladies chroniques à l’âge adulte, notamment le diabète et les maladies cardiovasculaires.

Ces chiffres traduisent une réalité préoccupante : une grande partie de la population est exposée à des maladies non transmissibles liées aux habitudes alimentaires, à la sédentarité et au manque de consommation de fruits et légumes. On estime qu’environ 45 % de la population polynésienne présente au moins un facteur de risque associé.

En résumé, l’obésité et le diabète touchent massivement la population polynésienne, et leur progression rapide constitue un véritable défi pour le système de santé.

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